Déjà affaibli par la crise des obus, le Premier ministre libéral Herbert Asquith fut contraint de former un gouvernement de coalition avec le Parti conservateur[178]. La 19e division de Mustafa Kemal et la 9e division furent disposées le long de la côte égéenne et au cap Helles tandis que le gros des défenseurs commandé par Liman von Sanders resterait à l'intérieur des terres[64]. Le 2 août, le gouvernement britannique réquisitionna deux cuirassés, le Sultan Osman I et le Reşadiye, construits par les chantiers navals britanniques pour le compte de l'Empire ottoman ; cela affaiblit les partisans du Royaume-Uni à Constantinople malgré les propositions d'indemnisation si l'Empire restait neutre[14]. Ces opérations sous-marines n'étaient cependant pas sans danger et lors de sa tentative de traversée du détroit, le submersible français Joule toucha une mine et sombra avec tout son équipage le 1er mai[93]. Après avoir consulté les commandants du VIIIe corps au cap Helles[141] et du IXe corps dans les baies ANZAC et de Suvla[124], Kitchener approuva cette proposition et le gouvernement britannique confirma la décision d'évacuer au début du mois de décembre[142]. En une seule journée, le 18 mars 1915, trois navires britanniques et français sont coulés par les Turcs, aidés dans leur défense par l’Allemagne. La bataille eut une influence considérable sur la pensée militaire et Theodore Gatchel estime que durant l'entre-deux-guerres, la campagne « devint le pivot des études sur la guerre amphibie[173] ». Churchill reçut le poste de ministre de l'Armement dans le nouveau gouvernement malgré l'opposition conservatrice ; il y joua un rôle important dans le développement du char d'assaut[179]. Il existe également un cimetière de la CWGC sur l'île grecque de Limnos où se trouvait un hôpital militaire[193],[194]. Même si cette perte n'était pas dramatique pour les Ottomans, elle affaiblit considérablement le moral des troupes[92]. La situation était similaire à l'est et le front s'était figé sur une ligne allant de la mer Baltique à la mer Noire. De haut en bas et de gauche à droite : officiers ottomans dont, « toutes les lignes téléphoniques ont été coupées, toutes les communications avec les forts sont interrompues, certains canons ont été touchés… en conséquence, les tirs d'artillerie des défenses ont été sévèrement réduits, « De manière générale, les soldats turcs manifestent leur volonté de se rendre en tenant leur fusil à l'envers et en agitant des vêtements ou des haillons de toutes les couleurs. La péninsule de Gallipoli accueille 31 cimetières administrés par la Commonwealth War Graves Commission (CWGC) responsable du développement et de l'entretien des cimetières de tout le Commonwealth. Plus tard dans le mois, le premier lord de l'Amirauté, Winston Churchill présenta un projet d'attaque navale contre les Dardanelles fondé sur des rapports erronés sur les défenses ottomanes. Pour les Alliés, la neutralité de l'Empire ottoman et l'ouverture des Dardanelles revêtaient une importance capitale car le détroit était le seul lien entre la Russie d'un côté et la France et le Royaume-Uni de l'autre. Cette avancée marqua néanmoins la fin des offensives britanniques sur le front du cap Helles et leur attention se concentra au nord autour de la baie ANZAC. Monro défendit l'option d'une évacuation auprès de Kitchener qui se trouvait alors dans la région[135]. La bataille de Gallipoli (Dardanelles) - 25/06/2013 Vous aimerez aussi: La bataille de la Somme La bataille de Verdun L’offensive Nivelle et les mutineries de 1917 Lawrence d’Arabie Georges Clemenceau Paris pendant la grande guerre L’armistice du 11 novembre 1918 Les séquelles de … Les stocks de munitions alliés, en particulier ceux de l'artillerie, étaient presque épuisés et les deux camps profitèrent de l'accalmie pour se réapprovisionner et étendre leurs réseaux de tranchées[97]. Un de mes amis, qui a de gros intérêts dans le midi, me racontait que son homme d’affaires est aux Dardanelles: “Sa femme gère mes propriétés à sa place. Le succès du sous-marin australien fut l'un des facteurs qui le firent changer d'avis et la nouvelle fut relayée aux troupes pour remonter leur moral[84]. Durant les huit premières heures de guerre, cette dernière perd 1 800 avions de combats sur les 5 552 dont elle disposait. Ainsi, la 19e division de Kemal, disposée près de Boghali, devait pouvoir se porter au secours de Bolayır, de Gaba Tepe, du cap Helles ou de la côte asiatique[66]. Von Sanders nota par la suite : « Les Britanniques nous ont offert quatre bonnes semaines de répit pour tous nos travaux avant le grand débarquement… Ce répit suffit à peine pour mettre en place les mesures les plus indispensables[67] ». Un véritable drapeau blanc doit être considéré avec la plus profonde suspicion car il est improbable que les soldats turcs possèdent quoi que ce soit de cette couleur[54] ». Le 8 août, le HMS E11 torpilla le cuirassé ottoman de fabrication allemande, Barbaros Hayreddin, dans la mer de Marmara[118]; il coula également un torpilleur, sept navires de transports et 23 navires à voiles durant son passage dans la zone[119]. Les troupes progressèrent lentement dans l'obscurité derrière un tir de barrage de l'artillerie navale et terrestre mais la progression fut désordonnée et la résistance ottomane les contraignit à se replier après avoir perdu un millier d'hommes[91]. En effet, les routes terrestres étaient contrôlées par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, la mer Blanche au nord et la mer d'Okhotsk en Extrême-Orient étaient bloquées par les glaces l'hiver et éloignées des théâtres d'opérations tandis que l'accès à la mer Baltique était bloqué par la marine allemande[27]. Malgré la menace des canons ottomans, les dragueurs de mines reçurent l'ordre de participer à l'assaut. Avec le soutien de l'artillerie navale, les Alliés parvinrent à tenir tête aux assaillants durant la nuit. Le 30 juin, le commandant français Henri Gouraud, qui avait remplacé Albert d'Amade en mai, fut blessé et le général Maurice Bailloud lui succéda à la tête des forces françaises[114]. L'offensive des Dardanelles (bataille de Gallipoli, mars 1915 - janvier 1916) Tenir les positions à l'ouest et battre rapidement les Russes à l'est pour les Allemands; percer le front en France pour les Alliés et ouvrir un second front dans les Dardanelles. Son influence s'accrut aux dépens de la présence britannique traditionnelle et des officiers allemands participèrent à la réorganisation de l'armée[8]. Ce dernier ouvrit immédiatement le feu et le capitaine australien décida d'abandonner son navire qui fut sabordé pour éviter sa capture. Hommage respectueux au brave ami et camarade Galland tombé la tête haute, à la Française, le 10 mai à midi, d'une balle au cœur. Les Ottomans étaient néanmoins trop peu nombreux pour pouvoir repousser les assaillants mais ils infligèrent de lourdes pertes et limitèrent la progression alliée à la côte. Même échec de l'Entente sur le turrain économique. Les Ottomans alignaient quant à eux une vingtaine d'appareils dont huit était stationnés à Çanakkale. Le statu quo était néanmoins intenable ; le 26 novembre, un violent orage de trois jours provoqua des glissements de terrains qui détruisirent les tranchées et ensevelirent les soldats. Des combats sporadiques se poursuivirent néanmoins avec des raids et des attaques à la grenades[98] contre des tranchées parfois séparées de seulement quelques mètres[99]. Cette unité commandée par le lieutenant-général William Birdwood fut déployée aux côtés de la 29e division britannique, de la Royal Naval Division (en)[32] et de l'armée française d'Orient composée de troupes coloniales et métropolitaines[49],[50],[51]. Il s'échoua ensuite non loin d'un fort ottoman mais parvint à s'échapper[84]. Les tireurs de précision devinrent une menace persistante pour les deux camps et le commandant de la 1re division australienne, le major-général William Bridges, fut mortellement blessé par l'un d'eux le 18 mai[100]. Pendant ce temps, en U.R.S.S. Aucune vaine dialectique, au-cune fanfare creuse ne sauraient plus en couvrir l'évi-dence et la portée. La campagne alliée fut entravée par des objectifs mal définis, une logistique défaillante, l'insuffisance de l'artillerie, l'inexpérience des troupes, la faiblesse des renseignements et des cartes, l'arrogance et des erreurs de commandement à tous les niveaux[158],[159]. Les autres unités dont les fusiliers royaux de Dublin et les fusiliers du Lancashire approchèrent des plages à bord de chaloupes ouvertes et sans protection. Les commandants allemands et ottomans débattirent de la meilleure tactique défensive et tous s'accordèrent sur le fait qu'il était nécessaire de garder le contrôle des hauteurs surplombant le détroit. Les premières attaques de la Luftwaffe prennent l'aviation soviétique au dépourvu, détruisant de nombreux appareils au sol12. Von Sanders mit l'accent sur l'amélioration des réseaux terrestres et maritimes pour pouvoir déplacer rapidement ses forces sur les fronts en difficulté mais cette stratégie était critiquée par les commandants ottomans qui estimaient que leurs unités étaient trop dispersées et ne pourraient pas contenir les Alliés avant l'arrivée des renforts[65]. Tirailleurs sénégalais devant les Turcs, une de la revue. l'offensive allemande faisait rage. 1915 - L’offensive des Dardanelles. Les baies ANZAC et de Suvla furent les premières à être évacuées et les dernières troupes partirent à l'aube du 20 décembre. Il n'existe pas de grand cimetière ottoman dans la péninsule mais de nombreux mémoriaux dont le plus important se trouve au cap Helles. Il fut alors décidé d'attaquer les hauteurs situées entre la baie de Suvla et la baie ANZAC pour unifier la ligne de front mais les assauts lancés le 21 août échouèrent. Ce rapprochement se traduisit en décembre 1913 par l'arrivée à Constantinople d'une mission militaire allemande menée par le général Otto Liman von Sanders. Dans le même temps, la position géographique de l'Empire signifiait que sa neutralité revêtait une importance considérable pour la Russie et ses alliés français et britanniques dans le cas d'une guerre en Europe[6]. Carlyon avance le nombre de 43 000 Britanniques tués ou blessés dont 8 709 Australiens[185]. Sur cette dernière, les Alliés ne rencontrèrent presque pas de résistance et des reconnaissances furent menées dans l'intérieur des terres sans plus d'opposition. Le 30 juillet, deux jours après le début de la Première Guerre mondiale, les dirigeants ottomans approuvèrent une alliance secrète avec l'Allemagne contre la Russie[12] mais l'accord ne les contraignait pas à entreprendre des actions militaires[13],[6]. The fleets of England and France have bombarded the straits of the Dardanelles, and the British fleet has shelled the harbor of Akbah on the Red Sea. L'offensive de la contre-révolution commença sur le front entier. Allied fleet's entry in the Dardanelles.jpg 960 × 720; 165 KB. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, les troupes entamèrent un repli organisé sous la protection de l'artillerie navale. La nuit suivante, William Birdwood ordonna aux unités ANZAC du major-général Alexander Godley de contre-attaquer. Pourtant, à l’arrière, les « stratèges » sont bien décidés à… poursuivre l’offensive. Large scale map of the Dardanelles (5008161).jpg 5,000 × 3,339; 2.58 MB. Après avoir disposé des mines et piégé leurs tranchées, les soldats reculèrent de 8 km jusqu'à la plage où des pontons improvisés avaient été construits[148],[152]. Les Ottomans planifièrent une offensive contre l'Égypte britannique au début de l'année 1915 pour occuper le canal de Suez et couper les liens entre le Royaume-Uni et ses colonies indiennes[24]. Media in category "Naval operations in the Dardanelles Campaign" The following 53 files are in this category, out of 53 total. Les attaques en direction du canal de Suez[169] échouèrent néanmoins à l'été 1916 en raison d'une logistique insuffisante et ce revers marqua le début de la campagne du Sinaï et de la Palestine[170]. Dans la baie ANZAC, la 1re brigade d'infanterie australienne attaqua le 6 août au sud-est pour obliger les Ottomans à dégarnir leurs positions au nord-est et elle parvint à capturer la principale ligne ottomane[71]. Première Guerre mondiale Bataille des Dardanelles La bataille des Dardanelles, également appelée bataille de Gallipoli (ou campagne des Dardanelles, ou campagne de Gallipoli), est un affrontement de la Première Guerre mondiale qui opposa l'Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l'actuelle Turquie du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916. L'historien Hew Strachan estime que rétrospectivement l'entrée en guerre ottomane ne faisait aucun doute après l'arrivée du Goeben et du Breslau et que les retards étaient plus liés à l'impréparation ottomane qu'à des hésitations sur la politique à tenir[25]. De nombreux tués et ceux morts à bord des navires hôpitaux qui furent inhumés en mer ne disposent pas de tombes ; leurs noms sont inscrits sur cinq mémoriaux[191],[192]. Nous le pleurons et le vengerons (la signature est illisible).» Trois nouvelles divisions britanniques débarquèrent dans la baie de Suvla entre le 7 et le 10 août[132] mais ces renforts ne permirent pas de débloquer la situation[133]. Malgré ces investissements, les ressources de l'Empire furent épuisées par les guerres balkaniques en 1912 et 1913. Grâce à ces tactiques, l'évacuation se fit avec très peu de victimes[144],[148] mais les Alliés durent laisser sur place de grandes quantités de matériel et de ravitaillement qui furent capturés par les Ottomans[149]. L'Autriche-Hongrie apporta également son aide et déploya deux unités d'artillerie dans la zone[2]. Cependant, tant que la flotte britannique demeurait au large des Dardanelles, la force principale turque restait immobilisée et paralysée. L’évacuation libéra vingt divisions turques et la Turquie se trouvait alors en mesure de faire un front commun avec les Bulgares en Thrace, d’attaquer la Russie, d’aider l’Autriche et de terrifier la Roumanie. Ce dernier, appelé front de Salonique, reçut la priorité par rapport aux Dardanelles et trois divisions qui s'y trouvaient furent redéployées en Grèce[138],[135]. Avec l'arrivée de renforts ottomans dans la zone, la possibilité d'une victoire rapide dans la péninsule s'éloigna et les combats se transformèrent en une guerre d'attrition[89]. Ayant franchi les Dardanelles, le sous-marin entra dans la mer de Marmara vers 8 h 30 mais Stoker préféra reposer son submersible sur le fond marin et attendre la nuit avant de continuer[84]. Les soldats émergeant un par un des flancs du River Clyde furent décimés par les mitrailleuses situées dans la forteresse et sur les 200 hommes à débarquer, seuls 21 atteignirent la plage[76]. L'offensive des Dardanelles (1915) Fin 1914, pour créer un second front, Winston Churchill, premier Lord de l'amirauté britannique, propose un plan d'offensive contre Istanbul, capitale de l'empire Ottoman. Des petites embarcations furent rassemblées pour permettre le transfert rapide d'hommes et d'équipements des deux côtés du détroit et les troupes réalisaient de nombreuses patrouilles pour éviter toute léthargie[67]. L'offensive des Dardanelles Les Anglais attaquent l'Empire ottoman dans le détroit des Dardanelles en 1915. Sans en référer au gouvernement ottoman, le commandant allemand des fortifications des Dardanelles ordonna la fermeture du détroit le 27 septembre[17]. Malgré les tentatives alliées pour les neutraliser, les Ottomans firent exploser une mine dans le secteur australien et attaquèrent avec un bataillon du 14e régiment. En conséquence, les troupes alliées étaient mal préparées pour cette campagne[55] et dans certains cas, leurs informations sur les Dardanelles étaient issues de guides touristiques achetés en Égypte[56]. Après les succès allemands au début du conflit, le front de l'Ouest s'était enlisé à la suite des contre-attaques alliées sur la Marne et à Ypres. La péninsule de Gallipoli forme la partie nord du détroit des Dardanelles reliant la mer Égée à la mer de Marmara. Le Royaume-Uni et la France déclarèrent à leur tour la guerre à l'Empire le 5 novembre et les Ottomans passèrent à l'offensive dans le Caucase à la fin du mois[22]. Même si les estimations les plus hautes prévoyaient jusqu'à 30 000 victimes lors de l'opération[152], 35 268 hommes, 3 689 chevaux, 127 canons, 328 véhicules et 1 600 tonnes de matériel furent évacués. Malgré quelques succès contre les Français, les attaquants subirent de lourdes pertes et furent repoussés sur les autres secteurs[90]. Sur mer, la domination britannique fut affaiblie par le torpillage le 13 mai du cuirassé HMS Goliath (en) par le destroyer Muâvenet-i Millîye[106]. Déjà décontenancée par les succès ottomans, l'opinion publique britannique se retourna contre la gestion de l'opération après la publication d'articles critiques dans le Sunday Times de Keith Murdoch[135]. Vous l’aurez compris, l’offensive des Dardanelles est un rare exemple d’incurie stratégique, tactique, logistique et technique. La combativité des défenseurs était également sous-estimée par les Alliés[53] et cette nonchalance initiale fut illustrée par un dépliant distribué aux troupes australiennes et britanniques en Égypte qui indiquait : « De manière générale, les soldats turcs manifestent leur volonté de se rendre en tenant leur fusil à l'envers et en agitant des vêtements ou des haillons de toutes les couleurs. Admirals and Generals on HMS Lord Nelson at Gallipoli 1915.jpg 800 × 567; 59 KB. Le terrain difficile, l'impréparation alliée et la forte résistance ottomane provoquèrent rapidement l'enlisement du front et les tentatives des deux camps pour débloquer la situation se soldèrent par de sanglants revers. Les Alliés souhaitaient s’emparer du détroit des Dardanelles afin de forcer l’Empire ottoman à signer la paix et pour établir un moyen de communication avec la Russie, via la mer Noire. L'échec de l'offensive d'août poussa les Alliés à envisager une évacuation de leurs positions dans la péninsule de Gallipoli. Le matin du 25 avril 1915, les défenseurs étaient à court de munitions et n'avaient plus que leurs baïonnettes pour affronter les Alliés. La géographie joua également un rôle décisif dans cette défaite car les Alliés furent incapables de contrôler les hauteurs de la péninsule. Durant la crise de juillet, en 1914, les diplomates allemands proposèrent aux Ottomans de former une alliance contre la Russie en échange de gains territoriaux dans le Caucase et dans le nord-ouest de la Perse. L'offensive alliée perdit donc de son élan et les Ottomans purent se regrouper et se renforcer[81]. Du côté ottoman, les pertes s'élevèrent à plus de 9 000 hommes[113]. Le débarquement au cap Helles fut réalisé par la 29e division britannique du major-général Aylmer Hunter-Weston sur cinq plages nommées d'est en ouest, « S », « V », « W », « X » et « Y »[74]. À ce moment, les effectifs des deux belligérants avaient fortement augmenté par rapport au début de la bataille : les Alliés disposaient de 15 divisions contre cinq au départ tandis que les Ottomans en alignaient 16 contre six initialement[121],[122]. Le front avança d'un kilomètre mais les pertes avaient à nouveau été élevées et les Ottomans lancèrent plusieurs contre-attaques entre le 1er et le 5 juillet sans pouvoir reprendre le terrain perdu[115]. Pour de nombreux observateurs, elle permit l'émergence d'une identité nationale australienne après le conflit dont les caractéristiques sont celles accordées dans l'imaginaire populaire aux soldats qui combattirent durant cette bataille. Le 27, le submersible français Mariotte ne parvint pas à éviter cet obstacle et il fut contraint de faire surface.